Au Cniel, le budget va rester financé à 75 % par les éleveurs en 2026
Après plusieurs mois de désaccords, les collèges du Cniel ont finalement décidé à l’unanimité de reconduire la répartition des cotisations volontaires obligatoires et le budget actuels pour l’année 2026.
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La répartition du financement de l’interprofession laitière ne bougera finalement pas en 2026. Le sujet du rééquilibrage des cotisations volontaires obligatoires (CVO) entre producteurs et transformateurs était sur la table depuis plusieurs mois. Dans la balance, la possibilité d’un financement aux deux tiers par les producteurs et à un tiers par les transformateurs, contre les trois quarts d'un côté et un quart de l'autre actuellement. Cette proposition n’avait pas trouvé l’accord de l’industrie laitière privée. Les transformateurs n’augmenteront finalement pas leur participation, et le budget restera équivalent à celui de 2025, autour de 45 millions d’euros.
Prendre le temps d’ajuster le budget
Le but de cette temporisation unanime des collèges est de « prendre le temps d’identifier les missions prioritaires au Cniel pour ajuster le budget en conséquence dans le futur », explique Marc Delage, le nouveau président de l’interprofession. Il a succédé à Pascal Le Brun le 15 octobre dernier, qui avait démissionné « faute de consensus politique au sein des collèges ».
L’accord trouvé par Marc Delage entre collèges fait suite à « de nombreuses discussions » pour retrouver « le collectif », explique-t-il. « Notre feuille de route est importante » pour tous les collèges, et l’ambition de la mener à bien a semblé surpasser les désaccords.
Le Cniel se laisse ainsi le temps de reconsidérer ses priorités à la lumière de son plan triennal 2026-2028 aux trois mots-clés : compétitivité, résilience, attractivité.
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